Les possibilités de contributions au dicoAE

08/12/2021 | dicoAE, mode d'emploi

Vous êtes invités à commenter les définitions écrites publiées dans le dictionnaire et/ou à proposer un nouveau terme à définir.

Les commentaires

Les commentaires favorisent le débat entre scientifiques, auteurs des définitions et permettent ainsi l’approfondissement des contenus. En cela, les contenus des définitions sont évolutifs et non produits pour rester figés dans leur état initial.

Concrètement que se passe-t-il lorsque vous proposez un commentaire ?

Une fois déposés sur le formulaire dédié, les commentaires subissent une étape dite de « révision » par l’administrateur du site pour éliminer ceux hors de propos ou ne favorisant pas le débat scientifique et donc l’évolution du contenu des définitions. Une fois cette première étape de franchie les commentaires sont envoyés aux auteurs de la définition visée pour qu’ils puissent en prendre connaissance, évaluer leur pertinence et les prendre en compte pour faire évoluer le contenu de leur définition.

Pourquoi c’est bien de déposer un commentaire ?

Les commentaires participent au débat scientifique et positionnent leurs auteurs en tant qu’acteurs de l’agroécologie ! Ils sont publiés sur le site du dictionnaire avec le retour des auteurs des définitions. En cela, ils ne sont plus que de simples commentaires !

 

Les mots à définir

Bien qu’une liste de termes d’intérêt se référant à l’agroécologie soit maintenue à jour par les membres du comité éditorial, vos propositions nous intéressent ! N’hésitez pas à nous indiquer les termes que vous aimeriez voir définir dans le dictionnaire ! Pour aider les membres du comité éditorial à évaluer leur intérêt, nous vous recommandons d’expliquer pourquoi selon vous ils doivent être définis dans le dictionnaire.

La rédaction des définitions : Une véritable production collective

Un nombre grandissant de scientifiques, enseignants, étudiants et acteurs du monde agricole contribuent à la production de définitions et vidéos de vulgarisation pour le dictionnaire. C’est plus de 150 contributeurs scientifiques, étudiants ou enseignants qui ont déjà participé à la rédaction de définition pour le dictionnaire.

Vous aussi vous pouvez aller encore plus loin si vous le souhaitez, en proposant la définition d’un nouveau terme ! Pour cela, vous devrez prendre en compte les contraintes éditoriales  associées à toutes les définitions du dictionnaire. A savoir :

Un format de définition structuré en 3 parties : le tout en maximum 300 mots

– *Une définition courte du terme : 3 à 5 phrases maximum

– Une définition plus développée qui vise à prendre en compte les différents usages du terme et qui représente la pluralité des sens.

– Une phrase qui renvoie à la dimension agroécologique de la définition.

*Extrait 1. : « Une définition doit aller directement au but et être brève, écarter toute redondance et mots inutiles et privilégier les termes permettant de synthétiser des périphrases. Le principe de concision exige du rédacteur qu’il s’en tienne aux caractères essentiels et nécessaires, car toute accumulation excessive de caractères risque de transformer la définition en développement encyclopédique. Les renseignements descriptifs non essentiels, mais considérés comme ayant une certaine importance, pourront figurer dans une note, à l’extérieur de la définition ».

Les étapes de production d’une définition et de réalisation de sa vidéo

Trois étapes importantes permettent de produire une définition et ensuite sa vidéo. C’est en moyenne 10 à 15 nouveaux termes par an qui sont définis dans le dictionnaire puis mis ensuite en vidéos par les étudiants de l’École Nationale d’AudioVisuel (ENSAV).

 

Étape 1 : Proposition d’une première version de définition

Une première version d’une définition respectant les contraintes éditoriales du dictionnaire et s’appuyant sur la littérature du domaine est proposée au comité éditorial du dictionnaire par un auteur scientifique sollicitant parfois la contribution d’étudiants. Le comité éditorial, si la définition respecte les contraintes éditoriales du dictionnaire d’agroécologie, autorise sa présentation à l’oral en présence de scientifiques intéressés pour apporter leurs contributions.

 

Étape 2 : Mise en débat de la définition et validation collective

Lors d’un temps dédié organisé par le comité éditorial du dictionnaire, la définition est présentée à l’oral par son ou ses auteurs auprès de scientifiques de disciplines variées (écologie, sociologie, agronomie, zootechnie, …). Par la discussion collective, les échanges interdisciplinaires permettent d’améliorer et d’affiner la définition, ainsi que d’en assurer la validité scientifique. Une fois validée collectivement, la définition est mise en ligne.

Étape 3 : La réalisation d’une vidéo de vulgarisation de chaque définition

Une vidéo de vulgarisation de chaque définition est réalisée par des étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Audiovisuel (ENSAV). De format court (moins de 5 mn), les vidéos sont conçues dans l’objectif de faciliter la compréhension de chaque définition en ciblant l’essentiel. Accompagnés par les auteurs des définitions, les étudiants entraînés à produire des courts-métrages de vulgarisation scientifique avec rigueur et créativité, mobilisent plusieurs techniques pour réaliser les vidéos : interviews d’auteurs ou de professionnels agricoles auprès desquels ils capturent des images de terrain et recueillent des témoignages sur leurs pratiques agroécologiques ; infographies ; reportages ; fictions, …

 

Des étudiants participent à la rédaction de définitions

Depuis 2016 un partenariat original associe des étudiants dans la rédaction des définitions et la réalisation de vidéos.

Le dictionnaire d’agroécologie peut être mobilisé directement en ligne dans ses versions française et anglaise par les étudiants, et également par les enseignants comme support de cours pour consolider les enseignements dispensés. Le projet pédagogique autour du dictionnaire va plus loin. Plusieurs partenariats crées par Véronique Batifol autour du dictionnaire impliquent des étudiants d’écoles du supérieur en agrobiosciences (ENSAT, Purpan, ..) dans la rédaction des définitions et leur traduction en anglais. Cet exercice est inclus dans leur parcours de formation. Au-delà de les sensibiliser et de les former, l’objectif est pour Véronique Batifol d’amener les étudiants à devenir acteurs de la transition agroécologique. Participer à la construction des définitions est une expérience unique pour eux.

Ils témoignent de l’intérêt de l’exercice

« Très bon exercice qui permet de mettre des mots sur des concepts parfois complexes que nous utilisons tous les jours » (P. Romeyer, étudiante à Toulouse INP-Purpan) ;

« Très bonne opportunité de développer l’appropriation des concepts, la précision rédactionnelle et l’affûtage de sa propre argumentation » (J-P Sarthou, responsable formation AGREST, Toulouse INP-ENSAT) ;

« Un exercice concret de vulgarisation de la recherche pour la société civile : un rôle primordial pour de futurs ingénieurs ! »   (A. Brin et S. Giuliano, Responsable du parcours ADD, Toulouse INP-Purpan) ;

« Je trouve que cet exercice est une pédagogie unique et très efficace sur plusieurs aspects. C’est un des seuls exercices où l’on demande aux étudiants d’aller à l’essentiel, de vulgariser pour du grand public, de sortir du « jargon technique ». Et surtout, l’approche pluridisciplinaire du dictionnaire rend l’exercice particulièrement innovant puisque l’encadrant ne détient pas LA définition. Nous ne sommes plus dans la transmission du savoir mais dans la co-construction, qui réunit enseignants et apprenants et fait évoluer les deux parties ! Je suis persuadé de l’intérêt de cette pédagogie pour transmettre la complexité des concepts de l’agroécologie : si j’avais été en cours, j’aurai donné ma vision… et elle aurait été moins partagée, alors que là, les étudiants ont construit leur propre définition.» (Bernard Reilac, Toulouse, INP-Purpan).

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