Santé des sols
La santé des sols correspond à la capacité du sol à fonctionner sur le long terme comme un système vivant, i.e., capable d’assurer une productivité de biomasse végétale compatible avec le maintien à long terme des fonctionnalités écologiques de l’écosystème naturel ou cultivé, de même que les processus connexes : participation à la préservation des ressources naturelles que sont l’air, l’eau et la biodiversité dans leurs dimensions quantitatives et qualitatives, et à la santé des plantes, des animaux et de l’homme en favorisant les processus physiologiques impliqués dans leurs systèmes d’autodéfense.
Cette définition, mettant l’accent sur les composants et les processus biologiques, a peu à peu émergé dans les années 2000 à partir de celle de la « qualité des sols » qui dominait dans les années 1990 et qui se focalisait presque exclusivement sur les aspects de fertilité physique et chimique des sols.
La santé des sols représente un objectif majeur à atteindre dans les diverses formes d’agriculture relevant de l’agroécologie (agriculture biologique, agriculture de conservation, agriculture régénératrice, permaculture…), afin de bénéficier de services écosystémiques délivrés par le sol (intrants : structure et stabilité structurale, contrôle biologique de ravageurs et pathogènes, rétention hydrique, fertilité chimique ; sortants : régulation du cycle de l’eau, préservation de la biodiversité).
Références à explorer
Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). 2011. Produire plus avec moins. Guide à l’intention des décideurs sur l’intensification durable de l’agriculture paysanne. Chapitre 3 – La santé des sols. FAO Publications. 12p.